Sur un budget de 300 millions d’euros. Fedasil doit économiser 20 millions d’euros. L’Autorité a communiqué au personnel les pistes d’économies pour y parvenir.
Parmi ces pistes, Fedasil propose la fermeture du centre de Woluwé-St-Pierre, la privatisation du service Catering et d’une partie des permanences de nuit.
En dépit des belles promesses, il est difficile de croire que les nouvelles économies ne conduiront pas au licenciement d’une partie du personnel, en particulier des emplois exigeant le moins de qualification et donc des travailleurs les plus fragiles.
Aujourd’hui déjà, en raison des économies exigées par le gouvernement, Fedasil occupe 100 équivalents temps plein de moins que ne le prévoyait le cadre du personnel fixé l’an dernier.
Les réorganisations se suivent à un rythme soutenu, s’annulent et se remplacent. Les travailleurs doivent réagir au quart de tour et sont constamment menacés. Ils sont épuisés physiquement et psychologiquement.
Les syndicats ont rencontré le cabinet de manière informelle ce mardi 9 juin. Aucune garantie ne fut donnée quant aux réaffectations, ni sur l’absence d’économies supplémentaires à partir de 2017.
Les décisions pour 2016 seront avalisées en inter cabinet ce vendredi 11 juin.
Le front commun syndical (CSC Services publics – CGSP – SLFP) s’insurge contre ces mesures touchant directement le personnel des centres d’accueil et la qualité de l’accueil.
Un comité de concertation est demandé d’urgence avec la direction de Fedasil. Un préavis de grève a déjà été déposé. Si aucun accord n’intervient, des actions plus dures vont rapidement intervenir.